Saturday, March 6, 2010

FIELD NOTE 3.15 - Extrait du jour.

Je ne m'étais pas encore fait d'amis à cette école où, de toute façon, je me sentais un élément extérieur, un corps étranger qui n'as pas sa place, et je passais mes heures de lunch seul, debout devant une fenêtre, à grignoter mon sandwich au jambon, au poulet ou, le vendredi, aux olives farcies en morceaux et au Cheez Whiz, délice des délices qui venait de faire son apparition dans ma vie et qui me fait encore saliver aujourd'hui quand j'y pense. Je ne sirtais pas de l'école parce qu'il faisait trop froit - en fait, je n'ai pas mis une seule fois le pied dans la cour d'école pendant mes tois ans à l'institut, même quand le temps était clément ! -, je lisais des romans, je faisais mes devoirs, je bayais aux corneilles... Cette heure et demie de liberté me paraissait presque plus longue que les cours pourtant interminables qui l'encadraient.

We are growing closer, this narrator and I. I, too, feel as if I am a stranger in this place, a foreign body whose place is not entirely fixed yet. I begin to feel as if I am living between countries, at home in both but belonging to none. I could just as easily forge a home here in France or I could return to Virginia and carve out a life there.
I always forget that I don't have to decide which I will choose today, but it does lie in the imminent future. I do not look forward to that day. But for the moment je baie aux corneilles - daydreaming of all the possibilities. And even if all of these possiblities never come to pass, just the knowledge that they exist is awe-inspiring all on its own.

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